RIM BlackBerry Z10
RIM va officiellement dévoiler son nouvel OS BB10 et les deux terminaux qui l’accompagne (BlackBerry Z10 et X10) mercredi à l’occasion d’un évènement international. Du coup, les rumeurs se font de plus en plus pressantes sur le prix et la disponibilité de ces smartphones, alors que leurs spécifications sont connues depuis un bon moment. Selon plusieurs sources, le BlackBerry Z10 serait donc disponible dès le 5 février pour un prix aux alentours de 560 euros sans abonnement !
Pour rappel, ce smartphone du constructeur canadien proposera notamment un processeur TI OMAP 4470 dual-core cadencé à 1,5Ghz (Qualcomm Snapdragon MSM8960 pour l’Amérique du Nord), un écran tactile de 4,2″ avec une résolution de 1280×768 (356 ppi), la 4G, 2Go de RAM, 16Go ou 32Go, un APN de 8 Mégapixels, une caméra visio de 2 Mégapixels, un port MicroSD, les classiques WiFi, Bluetooth, NFC, une sortie Micro-HDMI, un port MicroUSB et une batterie de 1800mAh.
RIM lance Enterprise Service 10 pour les entreprises
Blackberry Enterprise Service (BES) a été annoncé par RIM aujourd'hui dans sa version 10. Cette couche de services, dédiée à la gestion de la flotte mobile en entreprise, sera disponible dès le premier semestre de l'année 2013, promet le fabricant canadien.
Pour RIM, il s'agit de démontrer qu'il est toujours la solution numéro 1 pour les professionnels. Beaucoup en doutent, préférant désormais déployer des iPhone ou des smartphones Android, et Samsung s'est même fendu d'une publicité moqueuse à l'encontre de RIM.
Console de gestion web
D'ailleurs, le fabricant ne joue pas les renfrognés puisque sa solution permet aussi de gérer des appareils non-Blackberry : gestion des applications à déployer, gestion de la sécurité sur les terminaux de la flotte, gestion de l'infrastructure... La nouveauté de BES 10, rapporte The Next Web, c'est que tout se gère désormais dans une console web.
BES 10 peut être testé gratuitement pendant deux mois mais ensuite, il faudra passer à la caisse. Parmi les nouvelles fonctionnalités attendues, il y a notamment la gestion des applications internes ou externes au sein d'un Blackberry World for Work.
Jadis leader du marché des smartphones, désormais joueur mineur face à Apple et Samsung, le canadien Research in Motion joue son avenir en présentant ce mercredi sa nouvelle gamme de téléphones et son nouveau système d'exploitation, BlackBerry 10.
Le Blackberry 10 présenté aujourd'hui : l'heure de vérité pour RIM
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RIM (Research in Motion) et son illustre Blackberry vont-ils convaincre la planète high-tech ? L'entreprise canadienne, longtemps leader du marché des smartphones mais qui a vécu ces cinq dernières années une descente aux enfers, a convié mercredi journalistes et analystes à un grand lancement à New York débutant à 16 heures et retransmis simultanément à Toronto, Londres, Paris, Johannesbourg et Dubaï.
Un an après le départ des deux fondateurs et co-dirigeants de RIM, Jim Balsillie et Mike Lazaridis, ce sera l'épreuve de vérité pour le PDG Thorsten Heins qui compte déployer une nouvelle gamme de téléphones pourvus d'un système d'exploitation tout neuf : Blackberry 10.
Reprenant le vocabulaire cher au grand rival Apple, le PDG doit animer une "Keynote", une présentation magistrale des nouveaux produits BlackBerry, lancés avec trois ans de retard par rapport aux prévisions initiales. "Nous avons pris le temps de construire une plateforme fiable pour les dix prochaines années", a expliqué récemment le boss de RIM. Mais ce retard a coûté cher à l'entreprise établie au sud de Toronto: sa part de marché a glissé de 10,3% à 6% entre 2011 et 2012, selon le cabinet IDC, se faisant même dépasser par Nokia et HTC. A l'inverse Samsung a consolidé sa position de leader des smartphones, avec 39,6%, et Apple s'adjuge désormais un quart du marché. C'est donc du quitte ou double pour la firme canadienne, comme l'indique un analyste du secteur : "La partie n'est pas perdue, mais c'est la dernière chance pour Research in Motion".
Reprenant le vocabulaire cher au grand rival Apple, le PDG doit animer une "Keynote", une présentation magistrale des nouveaux produits BlackBerry, lancés avec trois ans de retard par rapport aux prévisions initiales. "Nous avons pris le temps de construire une plateforme fiable pour les dix prochaines années", a expliqué récemment le boss de RIM. Mais ce retard a coûté cher à l'entreprise établie au sud de Toronto: sa part de marché a glissé de 10,3% à 6% entre 2011 et 2012, selon le cabinet IDC, se faisant même dépasser par Nokia et HTC. A l'inverse Samsung a consolidé sa position de leader des smartphones, avec 39,6%, et Apple s'adjuge désormais un quart du marché. C'est donc du quitte ou double pour la firme canadienne, comme l'indique un analyste du secteur : "La partie n'est pas perdue, mais c'est la dernière chance pour Research in Motion".
Le HTML 5 déployé
Au faîte de sa puissance, en 2008, le titre RIM valait 144 dollars. Entre l'arrivée de l'iPhone et des pannes mondiales à répétition, il s'échange désormais autour de 18 dollars, ce qui marque toutefois une hausse de plus de 160% en six mois. Car pour freiner l'hémorragie et convaincre que RIM n'avait pas dit son dernier mot, le groupe a distillé ces dernières semaines des informations sur ses futurs téléphones. Le clavier physique, qui faisait la force des BlackBerry, est conservé, mais certains appareils auront à la place un clavier tactile. Très attendu, le nouveau système d'exploitation doit notamment permettre d'utiliser jusqu'à huit applications à la fois, ce qui est impossible avec l'iPhone. RIM a en outre indiqué cette semaine que son nouveau navigateur internet repose sur la technologie HTML5, qui permet une intégration poussée des contenus multimédias et interactifs. Des blogs spécialisés ont par ailleurs affirmé qu'il serait possible de lire du contenu Flash, ce que ne permettent pas l'iPhone et l'iPad d'Apple, en bisbille avec la société Adobe qui a créé ce format. Il devrait en outre être possible de se servir des BlackBerry pour payer ses achats, grâce à une entente avec Visa.
Reste la question des applications: Apple en propose plus de 700.000, soit 10 fois plus que ce qui est disponible sur BlackBerry World, le nouveau portail de RIM pour télécharger ces mini-logiciels, mais aussi -c'est une nouveauté-, des vidéos ou de la musique. Là encore, le canadien a mis les bouchées doubles : pour combler ce retard, les dirigeants de RIM ont même payé des programmeurs d'applis Apple pour convertir leurs applications pour BlackBerry...
Thorsten Heins, PDG de BlackBerry (AFP)
Au faîte de sa puissance, en 2008, le titre RIM valait 144 dollars. Entre l'arrivée de l'iPhone et des pannes mondiales à répétition, il s'échange désormais autour de 18 dollars, ce qui marque toutefois une hausse de plus de 160% en six mois. Car pour freiner l'hémorragie et convaincre que RIM n'avait pas dit son dernier mot, le groupe a distillé ces dernières semaines des informations sur ses futurs téléphones. Le clavier physique, qui faisait la force des BlackBerry, est conservé, mais certains appareils auront à la place un clavier tactile. Très attendu, le nouveau système d'exploitation doit notamment permettre d'utiliser jusqu'à huit applications à la fois, ce qui est impossible avec l'iPhone. RIM a en outre indiqué cette semaine que son nouveau navigateur internet repose sur la technologie HTML5, qui permet une intégration poussée des contenus multimédias et interactifs. Des blogs spécialisés ont par ailleurs affirmé qu'il serait possible de lire du contenu Flash, ce que ne permettent pas l'iPhone et l'iPad d'Apple, en bisbille avec la société Adobe qui a créé ce format. Il devrait en outre être possible de se servir des BlackBerry pour payer ses achats, grâce à une entente avec Visa.
Reste la question des applications: Apple en propose plus de 700.000, soit 10 fois plus que ce qui est disponible sur BlackBerry World, le nouveau portail de RIM pour télécharger ces mini-logiciels, mais aussi -c'est une nouveauté-, des vidéos ou de la musique. Là encore, le canadien a mis les bouchées doubles : pour combler ce retard, les dirigeants de RIM ont même payé des programmeurs d'applis Apple pour convertir leurs applications pour BlackBerry...
Au revoir RIM, bonjour BlackBerry
La société canadienne, qui change le nom de sa marque, a dévoilé les deux nouveaux smartphones qui doivent la sortir de l'ornière.
Le groupe canadien Research in Motion (RIM) a présenté mercredi 30 janvier ses deux nouveaux smartphones, le Z10 et le Q10, qui vont "transformer la communication mobile", selon son PDG Thorsten Heins.
Ce dernier a également annoncé que la société s'appellerait simplement désormais BlackBerry, du nom du produit qui a fait sa fortune jadis. "Dire qu'on a réinventé cette compagnie n'est pas suffisant. Aujourd'hui est un jour nouveau pour nous", a souligné le PDG allemand, lors du lancement des BlackBerry 10 à New York.
Le groupe a décidé de s'appeler BlackBerry car "c'est une marque, un produit", a expliqué le patron de la société canadienne, dont le titre s'est effondré en Bourse depuis cinq ans. "Nous nous sommes transformés, nous avons défini notre vision."
Quelles innovations ?
Avec sa forme rectangulaire, son large écran et son clavier tactile, le Z10 rappelle l'iPhone d'Apple, tandis que le Q10, avec un clavier physique, est fidèle à l'apparence traditionnelle des BlackBerry.
Parmi les innovations, la fonction "Balance" permet de diviser les données, applications et ressources des téléphones, selon qu'il s'agit d'un usage privé ou professionnel. "Nous avons pensé aux gens qui transportent toujours deux appareils", un pour le travail et un pour leur vie personnelle, a dit Thorsten Heins.
Autre développement, la messagerie instantanée BlackBerry Messenger (BBM) permet désormais l'échange de vidéos, ainsi que le partage d'écrans d'un BlackBerry à l'autre.
Les marchés mitigés
Très en retard par rapport à Apple, le groupe canadien a présenté en outre une nouvelle technologie de caméra, conjuguée à un logiciel intégré de traitement de l'image. "On a créé une expérience cinématographique", a avancé le PDG.
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